GP RPG tempête pour poneys

J'avais suivis mama et papa jusque dans les stalles.Dehors il faisait très froid et le vent faisait de jolis tourbillons mais selon les grands,c'était dangereux.Ce qui était dommage, c'est qu'il n'y avait pas grand monde pour jouer avec moi dans les stalles.Mama me dit qu'elle devrais se préparer à attendre Fanny car il y aurait une reprise de voltige.Je lui demandais alors :
Et moi je peux venir te regarder mama?elle me regarda, infiniment triste.J'allais lui demander pourquoi lorsqu'un énorme bruit me fit sursauter.Je courus me blottir entre papa et mama . Mama m'expliqua que ce n'était que le vent mais j'avais tellement peur que je bougerais plus des pattes de mes parents.J'en oubliais donc de poser la question à mama.Je regardais mes parents, me demandant pourquoi moi je ne pouvais pas prendre de cavalier sur mon dos...Je suis solide pourtant! C'est pas juste...Mais bon.Puisque c'est mama qui a dit eh bah je l'écoute.Je me demandais s'il restait des chevaux dehors.Si oui, ils devaient être congelés!

Lorsque ma fille me demanda si elle pouvait venir me voir, je me rendis compte qu'elle n'avais aucune notion du danger qui régnait lorsqu'une tempête comme celle-ci se levait.Tu n'as pas peur de la petite tempête hein?Car telle que je te connais, tu peux me faire de mauvaises blagues.On va faire de la voltige.On m'a mise avec toi car je suis légère.Je vais te brosser.Tu reste là d'accord?Fanny partit d'un pas fluet en direction du bac à brosse et revint quelques minutes plus tard avec une étrille, un bouchon , une brosse douce et un cure-pied.Elle me poussa un peu pour qu'elle puisse passer de l'autre coté de mon corps, mais évidemment, je m'y opposais.Une lueur maligne s'alluma dans mes yeux.Fanny avait une patience énorme et elle recommença une dizaine de fois à me pousser sans obtenir de réaction.Au bout d'un moment, je me rendis bien compte qu'elle ne céderais pas alors je me décala et elle put commencer à me brosser.Elle faisait des gestes très doux qui me procuraient un bien fou.Cette enfant était la seule qui arrivait à me faire obéir facilement, mais au moment de curer les sabots, je lui refis une deuxième petite blague et refusa obstinément de lever mes pattes.Mais encore une fois, au bout d'une dizaine de tentatives, je cédais et je lui levais le premier sabot.Elle le grattouilla le fourchette avec le bout de ses doigts et nettoya le reste à la main.Au bout d'un quart d'heure de brossage intensif, elle posa sa brosse au sol et m'annonça qu'elle partait chercher mon harnachement. Elle se dirigea vers la sellerie et revint les bras chargés d'un grosse selle et d'un équipement bizarre.Elle commença par me mettre une sangle qui n'était pas rattaché à une selle mais qui comportait plusieurs poignées. Elle me mit ensuite une grosse selle et un licol avec des rênes et un longe.Bizarre bizarre tout ça.Elle n'avais pas tout serré au maximum car nous devions encore attendre un peu avant de partir en reprise.Elle allait m'emmener dehors quand le directeur fit irruption dans les stalles.Il lança un discours que je ne compris qu'à moitié à cause de tous les drôles de mots qu'il employait mais j'avais compris le principal: Un tempête s’abattait sur le centre mais pas assez grosse pour annuler la reprise. Fanny me guida donc dans la carrière.

[Pour Ginny, suite dans la carrière]